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Apremont sur Aire 14-18 / présent Monuments

Ardennes

L'armée allemande pénètre dans le département des Ardennes le 25 août 1914 après l'invasion de la Belgique. Son objectif principal est de franchir la Meuse le plus rapidement possible.
Le département des Ardennes est le seul à avoir été occupé durant toute la durée de la Grande Guerre, soit cinquante-deux mois passés sous le joug ennemi. Les combats n‘y durèrent que deux mois (à la fin de 1918) mais les interminables mois d’occupation, de brimades et de souffrances furent, à eux seuls un combat de tous les jours. L’armée allemande choisira d’ailleurs Charleville pour y installer son état-major et son Grand Quartier Général. Quant à l’Empereur Guillaume II, il établira sa résidence à Mézières.



Die deutsche Armee drang am 25 August 1914 nach der Invasion in Belgien in die Ardennen ein, mit dem Ziel die Maas schnellstmöglich zu überqueren. Die Ardennen waren die einzige Region in Frankreich die während der 52 Monate Krieg von den deutschen Truppen besetzt war, und nur während der letzten Monate 1918 nach der unendlichen Besetzung und des Leidens gekämpft worden ist. In Charleville befand sich der Generalstab und die OHL, hingegen sich der Sitz von Kaiser Wilhelm II sich in Mézières befand.

Secteur de la Harazée en Argonne

Dans les Ardennes, les combats commencent la dernière semaine du mois d'août 1914. Joffre ordonne aux armées ( 4ème et 5ème ) de couvrir leur repli par des combats d'arrière-garde et des contres-attaques appuyés par l'artillerie pour retarder l'avancée de l'armée allemande. C'est le cas dans le département des Ardennes qui est le théâtre de furieux coups d'arrêt. La ligne de front qui s'est stabilisée à la fin de 1915 et ne bougera presque plus jusqu'en 1918, est constituée par un réseau très dense de tranchées. La guerre des tranchées commence. Le front s'étale sur plus de 750km et ceux sont dix départements français qui occupés, qui subissent les rigueurs de l'armée allemande. Les combats dans la forêt d'Argonne sont inhumains.
Jour après jour, mois après mois, année après année, les mêmes combats furieux et acharnés s'intensifient et ne s'essoufflent pas. Les hommes s'affrontent à faible distance des uns et des autres. La guerre a pris un nouveau tournant dans les combats, de nouvelles tactiques sont déployées, comme les mines, les engins explosifs, des canons de tranchées et des mitrailleuses. On se bat avec des carabines, des couteaux des baïonnettes..... Le soldat français, en début 1915 est particulièrement mal loti. La forêt si calme s'éveille soudain, elle se déchaine. Les canons sont brûlants à force de tirer. La vague de feu ne progresse plus, elle s'arrête, les canons frappent de la même place. Varennes, Apremont, Binarville, Vienne le Château c'est partout l'enfer. La forêt se met à résonner d'un bruit de fer.
Des tirs,des salves. C'est la victoire ou bien la mort.
En 1914, la production journalière d'obus est de 14.000. En 1918, ce chiffre atteint 200.000. C'est dans cet enfer, que les Français et les Allemands doivent vivre jusque début de l'automne 1918.

In den Ardennen beginnen die Kämpfe in der letzten Augustwoche. Joffre befiehlt seinen Armeen ( 4. und 5. ) den Rückzug durch Nachhutgefechte und organisiert Gegenangriffe, unterstützt durch die Artillerie um den Vormarsch der deutschen Armee zu stoppen. Dies ist in den Argonnen der Fall, der zu Einbrüchen bei den Deutschen führt. Die Front die sich 1915 stabilisiert hat, wird sich kaum bis 1918 verändern, und so entsteht ein dichtes Netz aus Schützengräben. Der Grabenkrieg hat begonnen. Die Front breitet sich auf über 750km aus und es sind zehn besetzte französische Bezirke welche die Härte der deutschen Armee erleiden müssen. Die Kämpfe im Argonnenwald sind unmenschlich.
Tag für Tag, Monat für Monat, Jahr für Jahr, immer dieselben harten und erbitterten Kämpfe, Mann gegen Mann in geringem Abstand mit Minen und Sprengstoffen, Minenwerfern, Maschinengewehren, Gewehren, Messer und Bajonetten. Der französische Soldat ist Anfang 1915 noch sehr schlecht ausgerüstet. Der Wald, so ruhig erwacht plötzlich, er entfesselt sich. Die Kanonen glühen durch das ununterbrochene Abfeuern. Die Mündungsfeuer schreiten nicht mehr voran, die Kanonen schiessen immer von der selben Stelle aus. Varennes, Apremont, Binarville, Vienne le Château, es ist die Hölle. Im Wald erklingt ein Höllenlärm.
Schüsse und Salven. Entweder Sieg oder Tod.
1914 betrug die Produktion an Granaten 14.000 am Tag. 1918 waren es 200.000 am Tag. In dieser Hölle harrten die Franzosen und die Deutschen bis zum Herbst 1918 aus.

L'Argonne aujourd'hui " Lieux de Mémoire "

Une tranchée de seconde ligne dans la forêt d'Argonne

Trous d'obus dans la forêt d'Argonne " Témoins silencieux "

Terrain de décollage et d'ancrage pour les ballons allemands à Monthois en 1916 ( Bayerisches Armeemuseum Ingolstadt )

Baraquements dans la forêt d'Argonne

Cantonnement près de la gare à Challerange en août 1914

L'église de Bouconville

La réquisition des cloches par les allemands pour l'industrie d'armement dans un village en Ardennes


Aérodrome allemand ( terrain de campagne ) à Monthois en 1915

Les hangars

Les avions de chasse en route vers Monthois

L'Armurerie ( source: Armeemuseum Ingolstadt )

Blockhaus allemand à Autry en construction 1915

L'église de Challerange en 1918

Monthois 1916

Réseau de barbelés à Challerange

Voie détruite près de Machault en 1918 par les allemands

Paysage lunaire dans l'Argonne

Hôpital militaire allemand à Marcq


Un petit voyage à Imécourt d'août 1914 à nos jours

Imécourt, petit village de campagne qui a reçu le plein fouet comme beaucoup de villages en 14-18.

En août 1914 ...

pendant la guerre ...

en 1919 ...

et de nos jours. ( photo: Chris Wad )

La voie étroite allemande dans l'Argonne " Un témoin silencieux "


Quelques impressions de Vouziers dans les Ardennes -source: Deutsches Armeemuseum

Prisonniers français rentrant dans l'église à Vouziers